Qui suis je

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Je suis médecin psychiatre. J’ai découvert le traitement des troubles anxieux dans les années 1990 lorsque j’étais étudiant et que leur classification a été entièrement revue.
Cette nouvelle classification témoignait d’une révolution dans la compréhension de l’anxiété pathologique et a bouleversé son traitement.

C’est à cette époque que sont sorties les premières études venant valider l’efficacité de divers traitements médicamenteux. Mais, aussi celle de la thérapie comportementale, et que successivement, nous avons compris comment traiter et guérir :

Plus tard, les études de comparaison montreront que les résultats de la thérapie comportementale sont plus solides que ceux obtenus par les traitements médicamenteux et sans commune mesure avec ceux d’autres techniques thérapeutiques dans ce domaine.

Encore un peu plus tard dans les années 2000, les études d’imagerie montreront que la thérapie comportementale permet de modifier le fonctionnement cérébral en profondeur et de restituer un fonctionnement normal à quasi-normal dans le cas des phobies et des TOCs.

Nous savons maintenant que c’est plus sophistiqué et qu’en particulier au niveau de l’hippocampe (qui est la partie du cerveau qui fixe les souvenirs) la phobie reste inscrite.

En effet, le cerveau est conçu pour être modifié par l’environnement et garder l’empreinte de ces modifications, c’est sa fonction.

Mais, la thérapie comportementale permet de développer des capacités d’inhibition et de rendre inactive cette empreinte.

L’ensemble de techniques utilisées et les modifications des réseaux neuronaux qu’elles entrainent : c’est l’apprentissage. La thérapie comportementale, c’est simplement l’application scientifique des mécanismes de l’apprentissage aux problèmes psychiatriques.

Apprendre modifie la structure du cerveau. Toujours.

Vous avez appris à être phobique ou obsessionnel, la thérapie va vous apprendre à changer ça.

Durant cette époque riche en découvertes et révolutions, je me formais et je travaillais dans des unités hospitalières ou universitaires spécialisées dans le traitement des troubles anxieux. 

J’assistais ou participais au développement de ces nouvelles connaissances et pratiques et j’étais en première ligne pour acquérir ce nouveau savoir-faire au contact des pionniers.

J’ai depuis continué d’appliquer et à développer ce que j’ai appris dans le domaine de l’anxiété pathologique.

Simultanément, je découvrais l’hypnose.

L’hypnose a été pratiquée assidument pas les plus grands médecins et cliniciens de la fin et du début du 20° siècle. Ceux-là mêmes qui ont créé toutes les catégories et tout le vocabulaire de la psychiatrie que nous utilisons aujourd’hui. 

Depuis, des études cliniques, à la méthodologie moderne et des méta-analyses, sont venues prouver l’efficacité de l’hypnose dans le traitement de la douleur en particulier, mais également dans d’autres pathologies.

Au niveau scientifique, Les instruments actuels permettent de commencer d’imaginer ce que fait l’hypnose sur le fonctionnement du cerveau.

Cependant, les connaissances sur la conscience sont encore trop parcellaires pour avoir une réelle compréhension de l’hypnose. Cela dit, la preuve de son efficacité dans des domaines choisis pour pouvoir être évaluables a été faite.

Avec cette formation, un attelage très bizarre pour l’époque, j’ai fait mon internat passant de services en services et d’hôpital en hôpital. Continuant à prendre en charge ici et là, les patients souffrant de troubles anxieux invalidants qui était souvent laissé en déshérence. Mais aussi découvrant de nouvelles pathologies comme le syndrome de Gilles de la Tourette sur lequel j’ai fait mon mémoire de psychiatrie.

Au total, une formation originale développée à la suite de rencontres fortes avec des patients et des médecins au cours d’une période riche en découvertes qui finalement m’ont amené à ouvrir un cabinet spécialisé dans le traitement des troubles anxieux et à être toujours passionné par ce que je fais 20 ans après.